Tout simplement parce que nous retrouverions exactement les mêmes paramètres que ceux qui ont amené à l’inondation et la destruction de la Forge qui se trouvait au niveau du jardin public :
– La réalisation de ce projet ne nous laisserait aucun moyen de réguler le débit de la Vée après la cluse et ainsi assurer sa régulation en cas de crue subite.
– N’oublions pas que cette inondation a pourtant eu lieu à une époque à laquelle les champs, de moindres superficies, étaient encore séparés par des talus et les berges de la rivière régulièrement entretenues par les riverains et les adhérents des Sociétés de Pêche ; et pourtant, cette régulation tant naturelle qu’humaine, n’a pas suffi à enrayer une crue subite.
Cependant, les prévisionnistes nous indiquent que, sous l’effet du réchauffement climatique, nous devrons nous attendre à des épisodes pluvieux qui n’auront jamais étés observés par le passé…
– N’oublions pas également que la mise en place de la vanne, et de sa bonde de vidange par le point bas, suffisait amplement pour enrayer les épisodes de fortes pluies et permettait la retenue d’une quantité d’eau nécessaire à la protection du milieu halieutique en période de sécheresse.
– la conservation et l’usage régulier de ces deux derniers éléments, notamment durant la saison hivernale, assurait ainsi une sécurité maximum au site SANS AVOIR A FAIRE APPEL À UN CURAGE DÉCENNAL DEMI-TRICENNAL tel que le prétend aujourd’hui la Municipalité.
N.B. Absolument tous ces éléments évoqués supra sont issus des habitudes et savoirs de nos Anciens et se révèlent être à la fois absolument naturels, gratuits et écologiques.